Plan d’urgence : anticiper pour mieux gérer
La planification d’urgence, les analyses de risques et la prévention sont des préoccupations des autorités depuis plusieurs années. Les catastrophes de Ghislenghien et des attentats du 22 mars 2016 ou la pandémie du Covid-19 ont démontré combien la coordination des différents niveaux de pouvoir et des acteurs liés à la sécurité était essentielle.
Dans les communes, il existe des plans d’urgence et une cellule de crise. Quelles que soient les circonstances catastrophiques (catastrophe naturelle, accident de grande envergure, trouble grave à la sécurité, …), on y trouve les principes d’actions applicables pour faire face à une situation de crise.
Dans un plan d’urgence et d’intervention, un maximum de scénarios sont envisagés. Différents services de secours sont en mesure d’intervenir dans les minutes qui suivent l’alerte: pompiers, secours médicaux et sanitaires, police, appui technique et logistique et cellule de communication. Leur efficacité est testée régulièrement.
Le plan d’urgence et d’intervention peut être déclenché au niveau de l’entreprise, de la commune, de la province ou de l’ensemble du pays, suivant l’ampleur de l’accident.
Le schéma d’intervention se déroule par phase, en fonction de la gravité et de l’évolution de l’accident.
Comment organise-t-on la gestion de crise au niveau de la commune ? Qui aide et conseille le Bourgmestre et le Collège communal ?
Outre son administration et les décisions prises au sein du Collège communal, le Bourgmestre peut compter, en cas de crise, sur une cellule disponible pour l’aider à la prise de décisions, leur communication et la maîtrise des actions décidées.
Cette Cellule de crise communale est principalement composée des coordinateurs de planification d’urgence ainsi que des représentants de cinq disciplines :
- La discipline 1 : les opérations de secours. Les tâches de la D1 sont exercées par les pompiers de la zone de secours NAGE et les unités opérationnelles de la protection civile.
- La discipline 2 : les secours médicaux, sanitaires et psychosociaux. Les tâches de la D2 sont exercées principalement par les services d’aide médicale d’urgence (AMU). L’aide psychosociale est gérée localement par la coordinatrice psychosociale locale (CPSL) ;
- La discipline 3 : la police. Elle contrôle l’application des mesures de protection et d’organisation ;
- La discipline 4 : l’appui logistique au sens large: renfort en matériel et personnel, ravitaillement en vivres et en eau et travaux divers.;
- La discipline 5 concerne la « communication de crise » c’est-à-dire l’alerte et l’information de la population.
Quels sont ses outils de planification en matière de gestion de crise ?
Le plan général d’urgence et d’intervention communal est un document de plusieurs centaines de pages, contenant des fiches de procédures, de check-lists, de répertoires de coordonnées et de canevas permettant d’assurer rapidement et efficacement la coordination des acteurs de terrain en cas de situation de crise.
Il peut s’agir d’une crise sanitaire, mais d’autres scenarios sont envisagés tels que des incidents nucléaires, un accident de grande ampleur, des intempéries et catastrophes naturelles, etc.
Be-Alert
BE-Alert est un système d’alerte qui permet aux autorités de diffuser un message à la population en situation d’urgence.
Lors d’une situation d’urgence dans votre quartier, vous souhaitez être alerté à temps.
Le système BE-Alert dispose de canaux complémentaires : une autorité, qu’il s’agisse d’un Bourgmestre, d’un Gouverneur ou du Ministre de l’Intérieur peut, s’il l’estime nécessaire, alerter la population par appel vocal, SMS ou e-mail.
Inscription à BE-Alert
Vos données seront utilisées pour vous alerter en situation d’urgence. L’inscription ainsi que les messages reçus sont gratuits. Inscrivez-vous à BE-Alert !
Risque nucléaire
La Belgique compte cinq sites nucléaires. Les plus importants sont les centrales nucléaires de Doel et de Tihange.
La Ville d’Andenne se situe à xx km de Tihange. A ce titre, elle est associée aux différents plans d’urgence mis en place par les autorités responsables en cas d’incident nucléaire.
Le risque d’un accident nucléaire sur l’un de ces sites est faible mais n’est pas inexistant.
Les autorités belges (et internationales) agissent à différents niveaux face au risque nucléaire : identification et analyse du risque, mesures préventives pour éviter le risque ou diminuer son impact, plans et procédures d’urgence pour se préparer à un éventuel accident, gestion de la situation d’urgence en cas de phase fédérale et de phase de transition, mesures post-crise pour un retour à la normale.
- Que font les autorités ? Plan d’urgence, gestion de crise, alertes et information
- Que pouvez-vous faire ? Mise à l’abri, décontamination, évacuation
- Comprimés d’iode : Quand, comment, pour qui?
- Groupes cibles : Infos pour les pharmaciens, médecins, etc.
Sécurité