Résistance à la répression politique, au sexisme et à l’homophobie en Russie
Le 21 février 2012, plusieurs membres du groupe punk des Pussy Riot réalisent une « prière punk » dans la cathédrale du Christ-Sauveur à Moscou.
Leur titre « Mother of God, drive Putin away » dénonce la réélection de Vladimir POUTINE et la collusion entre l’Église et l’État.
Trois membres sont arrêtées : Nadejda TOLOKONNIKOVA, Maria ALEKHINA, et Iekaterina SAMOUTSEVITCH.
Accusées de vandalisme motivé par la haine religieuse, en août 2012, deux d’entre elles sont condamnées à deux ans de camp de travail.
Le procès devient un symbole de la répression des libertés en Russie.
Les Pussy Riot ont brisé un tabou en Russie. Leur geste est devenu une icône de la dissidence moderne, combinant art, féminisme, et politique.
Elles ont démontré que la performance artistique peut devenir un acte de résistance.