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Nathalie Loriers

Nathalie Loriers est une pianiste de jazz née en 1966. Elle est originaire d’Andenne, où ses parents étaient commerçants avant de déménager à Coutisse, où elle habite d’ailleurs aujourd’hui. Quand on lui demande l’impression que lui ont laissé ses années de scolarité à Andenne, elle répond : « J’aimais bien Sainte-Begge, surtout les vieux bâtiments près de la collégiale. J’aime les vieilles pierres, les vieux parquets imprégnés de cette éducation catholique plus ou moins stricte. La discipline permet de donner des limites et de les expérimenter. Ça donne aussi de la créativité pour essayer de contourner les interdits ».

Après une formation musicale classique au Conservatoire de musique de Huy, Nathalie Loriers se tourne vers le jazz. En 1989, à l’âge de 23 ans, elle est élue « Meilleur jeune talent du pays » par l’Association Belge des Critiques de Jazz. Deux autres prix suivront en 1990: le 1er prix de « Meilleur Jeune Soliste » au Brussels Jazz Rally et un premier prix de piano jazz et d’harmonie jazz au Conservatoire Royal de Musique de Bruxelles. 1991 voit la sortie de son premier album avec un groupe, Nymphéas. Elle s’illustre avec ce même groupe en remportant le CRLPF (Concours des Radios Publiques des Pays de Langue Française) devant d’autres pays francophones comme la France, la Suisse ou le Canada.

1992 signe ses débuts à la radio, puisqu’elle anime sur la RTBF un programme dédié au jazz au cours duquel elle recevra notamment Sadi, un autre jazzman andennais. Aujourd’hui, elle ne l’anime plus, mais elle est encore souvent l’invitée du programme.

En 1994, elle se produit devant la famille royale lors du concert organisé au Palais des Beaux-Arts en l’honneur du roi Baudouin.

En 1999, elle reçoit le Django d’Or pour l’ensemble de sa carrière. Les prix se suivent alors puisque quelques temps plus tard elle remporte le premier Euro Django, une récompense attribuée à de jeunes musiciens européens prometteurs et la VRT l’élit meilleure pianiste de l’année. En 2000, l’Académie du jazz de Paris lui octroie le prix Bobby.

En 2011, elle remporte le concours de composition du concours de Jazz Hoeilaert de la Sabam.

Depuis le début de sa carrière, Nathalie Loriers a signé une dizaine d’albums (Discoveries en 1993, Walking through walls… walking along walls en 1995, Moments d’éternité en 2009…), qui ont tous connu un joli succès : Silent Spring a été élu album jazz de l’année 1999 et Tombouctou a été applaudi par les critiques et désigné album de l’année 2002 par Radio Klara. Elle a aussi déjà collaboré avec les plus grands musiciens comme David Linx, Diederick Wissels, Toots Thielemans ou Lee Konitz et s’est produite dans les festivals les plus renommés.

Parallèlement à sa carrière d’artiste, elle enseigne le piano jazz au Conservatoire Royal de Bruxelles et participe régulièrement à l’Académie internationale d’été de Libramont.

En septembre 2006, elle donne un concert à guichets fermés au Centre culturel d’Andenne et la Ville la fait Citoyenne d’honneur en 2008. En 2009, elle se produit une fois de plus dans la cité des ours en participant aux Fêtes de la musique.

[1] Extrait d’un article du journal Le Soir intitulé Nathalie Loriers, fille du vent « Le grondement des péniches ». Une fanfare a donné le ton à l’histoire d’une famille, consulté sur http://archives.lesoir.be/nathalie-loriers-fille-du-vent-le-grondement-des-penich_t-20000224-Z0HX2D.html.