Le Conseil communal, à l’unanimité, a décidé l’acquisition d’une œuvre de Monsieur Philippe Geluck pour promouvoir la Ville et son image, y amener des visiteurs et permettre de découvrir Andenne, ses commerces et ses villages.
- A celles et ceux qui n’ont pas compris la pertinence de l’investissement, nous affirmons que les Villes qui n’ont pas de politique culturelle ne connaitront pas de développement, aucune reconnaissance extérieure et péricliteront dans l’indifférence générale.
- Vis-à-vis de ceux qui s’inquiètent pour les finances communales, nous leur sommes reconnaissants de s’inquiéter de cette question.
Sur une législature de 6 ans, qui est une législature communale, cet investissement représente 1/500ème de tous les investissements que réalise une ville comme Andenne. C’est insignifiant.
Autrement dit, ceux qui craignent pour l’entretien des routes communales ou d’autres projets n’ont pas à se tracasser.
- D’autre part, un tel investissement est productif, c’est-à-dire qu’il coûte moins en charge d’emprunt et en remboursement de capital que ce qu’il va rapporter.
Lorsque pour 400.000 euros, on doit réparer une petite voirie de quelques centaines de mètres, il faut recommencer tous les 15 ans en fonction de l’usure des voiries.
Une œuvre d’art est durable. Lorsque l’artiste est connu et reconnu internationalement, l’œuvre est appelée à prendre de la valeur.
- Autrement dit, la Ville agit comme un investisseur éclairé dont le patrimoine fructifie.
Les investissements dans le domaine de l’art sont, pour l’essentiel, l’œuvre du secteur privé.
Des sociétés cotées à l’international, des banques, des entrepreneurs richissimes investissent dans l’art parce que c’est une valeur refuge où les placements permettent une fructification de l’argent investi.
Il n’y a aucune raison qu’une commune ne puisse procéder de la même façon.
Lorsque la Ville de Liège a acheté avant-guerre un tableau de Picasso qui s’appelle « la famille Soler », elle a été critiquée à tort.
Maintenant, au Musée de la Boverie à Liège, cette œuvre fait la fierté des Liégeois et vaut plus de 100 millions d’euros.
L’œuvre de Monsieur Geluck, artiste de renommée internationale, est appelée à prendre de la valeur.
Elle va à terme rapporter à la Ville plus qu’elle n’a coûté en 2023.
- Philippe Geluck est adoré par les enfants, leurs parents et leurs grands-parents qui, il y a 40 ans, étaient déjà des fans de Geluck.
En clair, cette œuvre que vont s’approprier tous les Andennais de bon sens fera la fierté de toutes les générations et prendra aussi de la valeur sentimentale au fil du temps.
- Il faut surtout, lorsqu’on analyse une décision, ne pas réfléchir à très court terme, mais avoir une vision sur le long terme.
Le Conseil communal, en adoptant à l’unanimité ce qui n’est pas une dépense, mais un placement, va apporter à Andenne, à ses commerces, à ses nombreux visiteurs une plus-value pour notre Centre-Ville et la renommée de notre Cité.
Rendez-vous dans 10 ans pour le constater.
Le Collège communal